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mardi 7 avril 2009

Si ce n'est pas dans Wikipédia, ça n'existe pas.

Les articles "Wikipédia" apparaissent en premières lignes d'une recherche dans "Google" grâce au nombre de liens qu'ils contiennent et à leurs mises à jour fréquentes, mais non pas grâce à ce qu'ils contiennent. le système "Wiki" - "rapide" en hawaiien -, sorte de bureaucratie tribale en ligne, repose sur la sagesse de la foule : plus le nombre de contributeurs est élevé, plus la qualité de l'article augmente, et plus il est lu. Ce qui n'empêche pas les sabotages et les vandalismes, et ce fait discutable que la vérité et la conception classique de l'expertise y sont remplacées par la "notabilité" et la vériabilité.
Il y a un article intéressant sur cette encyclopédie en ligne qui embarrasse les professionnels de la documentation : "Wikipédia ou la fin de l'expertise" de Mathieu O'neil - professeur et chercheur à l'Australian National University et à l'université "Stendhal" Grenoble 3 - dans le numéro d'avril 2009 du Monde Diplomatique.

vendredi 6 mars 2009

Il fut un temps où je ne pouvais plus lire Le Monde Diplomatique ; les éditoriaux d'Ignacio Ramonet me minaient le moral.

Néanmoins, j'attire votre attention sur l'article de Robert Darnton, directeur de la bibliothèque de l'université d'Harvard, intitulé La bibliothèque universelle, de Voltaire à Google : accès public, contrôle privé, dans le dernier numéro de ce mensuel d'information (n.660, mars 2009)

Oui, Le Monde diplomatique n'est pas un journal gratuit, on ne nous le brandit pas en prenant le métro, on est obligé d'entrer chez un marchand de journaux pour le trouver, il coûte 4 € 50, les rédacteurs y sont professionnels et on les paie pour ça. Comme les bibliothécaires.