











Si toute cette agitation révèle un grand besoin, de la part des FIBE-S, de prendre un peu de vacances et de profiter du soleil, on y voit également la volonté de la part de la "new generation" de se faire voir (ne rajoutez pas un verbe là où il n'y en a pas, merci) dans un monde où les bibliothécaires errent comme des fantômes, méconnus, ignorés par tous (moi, tendance à tout dramatiser, voyons !). Mais, entre nous, comment voulez-vous que l'on nous reconnaisse si nous faisons tout pour disparaître de la surface des bibliothèques, cachés dans nos petits bureaux et planqués devant notre ordinateur ? Personnellement, je trouve que, quand on se retrouve à dire un "bonjour!" retentissant et souriant à un étudiant et que celui-ci nous ignore superbement, voire cherche pendant quelques secondes d'où vient cet étrange son, c'est franchement grave.
Par conséquent, moi, future bibliothécaire qui a encore le culot de croire qu'elle va participer à la grande révolution des bibliothèques françaises, déclare que tout bibliothécaire aura désormais un super méga badge à son nom avec son petit avatar épinglé sur son décolleté sexy (si vous êtes sages, je vous montrerai un jour à quoi ressemble ma vision de la place du badge dans la société de l'information) ; sera la vedette une époustouflante campagne de com' mettant en avant ses brillantes qualités et expliquant en quoi il fait avancer le schmiblick bibliothéconomique ; devra danser la polka sur les tables pour annoncer - à 18h50 - la fermeture de la bib' (nan, ça c'est une blague, respirez !).
Bref, montrons-nous, n'ayons pas honte de nos chignons éclatés et de nos dents blanches sous notre air revêche, soyons fiers d'être bibliothécaires !